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Ouest France
Benoît Le Bigot, 34 ans, et Sébastien Dufils, 48 ans, tous deux anciens commerciaux, viennent d'ouvrir un salon de café dans le centre-ville. Une amitié naît il y a cinq ans, un concept les rapproche. Passionnés de bons produits et amoureux du café de « terroir », c'est l'évidence : « Le marché était porteur avec l'arrivée des coffee-shops. Mais nous voulions apporter une vraie valeur ajoutée avec notre propre machine à torréfier », précise Benoît Le Bigot. À leurs côtés, Yohann Linarès, barista. Comprendre, serveur spécialisé dans l'univers du café.
À la recherche des arômes
Les artisans torréfacteurs se positionnent. « Ici, on travaille le café comme si on travaillait le vin, en proposant un café doux ou corsé aux notes florales, acides ou gourmandes. »
Vous êtes plutôt expresso, filtre ou piston ? « Au client de choisir. On adapte la torréfaction et l'extraction en direct. Il peut repartir avec du café fraîchement moulu, en graines. »
Chez Bourbon d'Arsel, la chaîne et la provenance du café sont maîtrisées (Éthiopie, Colombie, Guatemala, Honduras). Le respect du commerce équitable aussi.Ici, en revanche, pas de robusta. Seul l'arabica produit sur les hauts plateaux a sa place. D'ailleurs, le saviez-vous ? « Plus le café est produit en altitude, plus cela en fait un arabica de qualité. »
La boutique sert aussi des spécialités au café, et du thé bio en vrac d'un importateur nantais, à déguster sur place ou à emporter à la maison.
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